Assurance : un Reporting groupe efficace donne un avantage compétitif crucial

La norme Solvabilité II oblige les grands groupes d’assurances à revoir leurs méthodes de travail si elles veulent entrer dans les clous.  

Fournir des informations légales de plus en plus en complexes, dans un délai toujours plus court. Avec la mise en place de la Directive Solvabilité II, la tâche des directeurs financiers des groupes d’assurance a été rendue bien plus compliquée. Désormais, ils doivent fournir des informations complètes et pertinentes à partir de différentes sources : CRM, RH, finance, etc. D’où l’impérieuse nécessité d’avoir à sa disposition un outil de reporting groupe efficace.

« Le reporting groupe donne une vision globale de toutes les filiales qui composent le groupe. Il est d’autant plus important que les filiales qui composent un groupe d’assurances possèdent très souvent des activités, des situations géographiques et donc des marchés très différents », indique la Directrice Associée Responsable Consulting chez Aodys, Corinne Mavides. L’outil décrit également en détail les processus de validation. Il est en somme « la mémoire du groupe ».

Beaucoup de compétences sont mises à contribution

Autant dire qu’un simple fichier Excel ne suffit pas. C’est la raison pour laquelle, « nous les aidons à mettre en place l’outil de reporting de SAP qui s’appelle BFC. Il est utilisé dans tous les grands groupes pour leurs consolidations statutaires, donc pour le reporting légal », ajoute Corinne Mavides. Un outil très souple, mais qui nécessite néanmoins un temps d’adaptation pour les équipes. Les entreprises dans le secteur des assurances n’ont pas le droit à l’erreur.

Déjà, les managers ont intérêt à formaliser les règles de travail. « Il faut définir le nombre d’acteurs qui interviennent dans la chaine d’informations. Mais, ce n’est pas toujours simple. La norme Solvabilité II exige des données chiffrées, mais aussi des éléments narratifs. Dans le secteur des assurances, vous faites appel à des financiers, des actuaires, etc. Beaucoup de compétences sont mises à contribution », indique Corinne Mavides.

Un cadre de travail commun pour donner les infos en temps et en heure

Il faut donc mettre en place un processus collaboratif avec l’ensemble des acteurs de la chaine d’informations. « Nous, ce que l’on propose, c’est de mettre les normes dans BFC qui gère la volumétrie de manière rapide et fiable. Il est facile ainsi de mettre en place les interfaces sur ces outils », ajoute l’experte d’Aodys. Très utile. Surtout qu’au final, toutes les entreprises utilisent des outils de reporting différents. Avec BFC, toutes ces informations arrivent à se parler.

Malgré tout, les assureurs ont intérêt à se faire accompagner. Aodys qui appartient au groupe IENA conseille par exemple aux grands groupes de spécialiser les compétences de ses collaborateurs en charge de ses sujets. « Notre ambition est de donner un cadre de travail commun à l’ensemble des parties prenantes afin de rassembler les informations et les données voulues en temps et en heure ».



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