Référentiel de pilotage : utopie ou nécessité accrue pour les PME ?

Les grandes, moyennes et petites entreprises ont besoin désormais de s’appuyer sur des pilotages simples, fiables et souples pour atteindre leurs objectifs.

En quelques décennies, les outils de reporting se sont imposés à toutes les entreprises : les grands comptes, comme les PME. Et c’est une bonne chose pour l’efficacité des sociétés. Mais, avec des activités de plus en plus diverses, le syndrome du silo qui consiste à ne jamais regarder à droite ou à gauche peut devenir un vrai danger. Plus que jamais, une entreprise doit se doter d’outils de pilotage précis, fiables et, surtout, souples.

Déjà, le manque de cohérence d’un outil de pilotage peut gêner un dirigeant. Pire, il peut s’avérer embarrassant pour certains managers quand ils présentent des résultats conflictuels. Ce qui fait perdre du temps à tout le monde. Tous les services doivent revérifier leurs données. Et pendant ce temps-là, les décisionnaires patinent. Résultat, tout le monde est frustré et personne n’a confiance dans le système de pilotage.

Ne pas se retrouver avec un référentiel encyclopédique

Pour cela, il faut absolument que l’entente règne entre les équipes. Sinon, le référentiel de pilotage risque très vite de se mettre des œillères. Ce qui arrive finalement très souvent : une équipe se borne à inscrire ses données ; une autre remplit sa colonne. A tel point que les données, chiffrées ou non, ne se parlent plus entre elles. Le manager n’a ainsi jamais la possibilité de croiser les informations et d’avoir une vision d’ensemble.

D’où l’importance de disposer d’un outil qui propose un environnement commun à toutes les fonctions gérant le référentiel de pilotage. C’est sur cet espace commun que les applications de reporting et d’analyses des différents services doivent s’appuyer. Ce qui va permettre à l’entreprise de ne pas se retrouver avec un référentiel de pilotage encyclopédique, où plus personne n’y comprend rien.

Il ne suffit pas de remplir la bonne case

Surtout, avec cet environnement commun, l’entrepreneur va comprendre si l’outil est à jour ou non. Car, les équipes l’oublient parfois un peu, mais, l’entreprise évolue. Elle diversifie ses activités, change de stratégie, s’implante à l’international. Et ça change tout ! D’où l’importance d’une mise à jour régulière du référentiel de pilotage. Sinon, les Business Unit risquent de travailler dans la mauvaise direction pendant de longs mois.

Impossible donc de se passer d’un outil, même si un tel outil peut paraître parfois utopique dans certaines entreprises. Aujourd’hui, le référentiel de pilotage permet aux structures de faire le bon diagnostic. Encore faut-il amener les équipes à intégrer ce nouvel élément dans leur environnement de travail. Il ne suffit pas de remplir une case, mais bien de se poser les bonnes questions.

Et cela ne se fait pas du jour au lendemain.

Photo : © Jon Flobrant



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